De Balou à Tarzan

Cette course est l'une de mes préférées et ce, pour plusieurs raisons :

• le parcours est superbe
• énormément de public
• beaucoup d'animations
• une organisation bien rodée

Pour les runners une course commence généralement la veille au moment d'aller retirer son dossard et le 'pack' composé des cadeaux. Pour cette course, en plus de l'indispensable dossard, nous avions un tee-shirt pas trop mal (mais trop petit pour moi), un paquet de bonbon Haribo, pleins de flyers pour diverses courses, le tout dans un sac en tissu assez sympa.

Au stand du magazine Jogging International, je reconnais le plus connu des marathoniens français à savoir Dominique Chauvelier. Après un selfie, on discute un peu. Il me dit qu'il est toujours impressionné de voir des poids lourds comme moi courir des semis et des marathons. Rencontre sympa.

Comme tout bon coureur, j'ai préparé toutes mes affaires la veille, donc je me prépare en vitesse. Pour m'accompagner dans ce semi, je me suis pris le pack semi-marathon d’overtim.s. Je mange donc mon Gatosport que j'ai préparé la veille et qui est vraiment trop bon. Ce gâteau au chocolat est très digeste et surtout ultra énergétique.

Alors qu'habituellement, j'aime bien arriver tôt pour retrouver les copains coureurs, je ne le fais pas cette fois-ci. Je n'ai qu'une personne à voir : ma 'vieille' copine Floriane (nous avons fait nos classes militaires ensemble il y a plus de 12 ans). 

Alors que nous sommes environ 40.000 à nous être donné rdv devant le Château de Vincennes, je retrouve Floriane très facilement. Le hasard nous place l'un derrière l'autre dans l'une des très nombreuses files d'attente pour les toilettes. Elle est venue avec l'un de ses amis, Nicolas.

Malgré les animateurs qui sont là pour mettre de l'ambiance et pour nous échauffer sur la ligne de départ, on se gèle car il fait extrêmement froid. Nous discutons des objectifs de chacun. Nicolas vise un sub2h. Je sens Floriane assez chaude pour essayer aussi, mais elle a un souci de genou (ce satané essuie-glace). Pour ma part, étant en prépa marathon, je ne peux pas forcer mais je souhaite quand même battre mon record perso établi lors de cette même course 2 ans plus tôt : 2h08'52''. 

Le départ est donné. Je bois mon 1er gel. C'est un gel antioxydant qui permet de prévenir les perturbations musculaires. Après un 1er kilomètre d'échauffement couru en 6'15"/kil, on se règle sur une allure plus rapide de 5'50"/kil. Nous avons déjà perdu Nicolas. Les kilomètres s'enchaînent et tout se passe bien. Le public est présent en grand nombre et les groupes musicaux, chargés de mettre de l'ambiance sur le parcours, sont toujours aussi sympas à entendre. 

Le premier ravitaillement arrive peu après la place de la Nation, vers le 5ème kilomètre. On ne perd pas de temps. Je ne prends que de l'eau sur les ravitos car j'ai mes gels de course donc je n'ai besoin de rien d'autre. J'en profite pour faire un petit selfie pour l'envoyer à ma chérie et à mon fils.

Nous entamons ensuite la rue de Rivoli et arrivons à l'Hôtel de Ville, bâtisse que je trouve vraiment superbe. J'adore vraiment courir dans Paris.

Ensuite, nous empruntons les quais de Seine pour 2 petits kilomètres. Floriane me prévient qu'elle prendra son temps au prochain ravito. Je l'avoue, je suis bien content de sa proposition car nous sommes toujours sur notre bonne allure et je ne me sens pas au top car j'ai un peu trop chaud. Nous passons l'arche des 10 kilomètres en 58'57".

Juste avant le ravito, j'ingère mon 2ème gel. C'est le gel 'Energix' qui apporte de l'énergie de manière régulière et progressive. On prend notre temps et on marche le temps de boire nos bouteilles d'eau.

On repart à notre allure jusqu'à la difficulté de la course vers le 13ème kilomètre. Une montée un peu longue mais pas trop raide. Apres cette montée, je sens Floriane qui commence à marquer le coup. Elle se plaint de son genou et on ralentit un peu.

Arrivé au ravito du 15ème kilomètre, je bois mon dernier gel : le fameux gel 'Coup de fouet' chargé de donné un petit coup de punch en vue de la fin de la course.

Les kilomètres suivants seront faits à une allure de 6'10" environ. Bien que je me sente bien, Floriane est vraiment dans le dur. On voit vraiment que son genou la fait souffrir. Je crois que je passe les 4 derniers kilomètres à ne faire que parler pour l'encourager bien sûr mais surtout pour qu'elle pense à autre chose. Nous finissons à cette allure qui reste tout à fait correcte. Sur le dernier kilomètre, la foule s'intensifie et les encouragements sont très nombreux. Ça nous fait accélérer.

Nous passons la ligne d'arrivée, tous deux contents de notre course.

Record Personnel BATTU !!!! Même si ce n'est pas une grande surprise, je suis quand même très heureux.

Nous retrouvons Nicolas qui a raté son sub2h de très peu. Nous récupérons notre jolie médaille puis des bouteilles d'eau et des bananes. Nous faisons une dernière photo de groupe avant de nous quitter. Je rappelle à Floriane que le 29 mai, il y a la Paris Saint Germain La Course et que c'était vraiment une course très sympa (mais un peu dure).

Alors que je dois marcher une petite trotte jusqu'au RER, je fais un dernier selfie avec le Château de Vincennes en fond.

Une fois de plus (3ème participation à cette course), j'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à courir cette course avec à la clé : un Record Personnel. 

Je vous présente Bart Yasso. Cet entraineur et journaliste américain est très réputé car il a mis au point un test permettant de révéler son potentiel sur Marathon.

Ce test, portant son nom, consiste à faire un entrainement en fractionné sur piste de 10 x 800 m, avec 400 m de récupération. Vous devez courir le plus vite possible jusqu'a la derniere fraction. La moyenne des temps est un bon indicateur de la vitesse à laquelle vous pouvez envisager le marathon. Il suffit de transposer les minutes / secondes en heure/minutes.

Exemple : un coureur réalisant ses 10x800m en 3min20 pourra théoriquement se fixer 3h20min d’objectif au marathon.

Dans le cadre de ma prépa marathon, j'ai fait ce test ce matin et voici mes résultats :

Donc, si l'estimation est juste, je devrais pouvoir courir mon marathon en 4h07... et ça me semble quand même compliqué  et c'est très loin d'être mon objectif...

Il existe des test similaires pour prévoir ses temps sur semi-marathon et 10km qui fonctionnent de la même manière :

• Le 15 x 400 m pour prédire son temps au semi-marathon
• Le 15 x 200 m pour prédire son temps au 10 km

Sinon, il y a la fameuse marque de GPS TOMTOM a cité un de mes tweets 

J'ai pris ce dimanche le départ de ma 1ère course de l'année (19ème course officielle depuis mes débuts dans la course à pied) et, comme d'habitude, j'ai passé un super moment. 

A cet événement, il y avait plusieurs courses de programmées : 

• 10km élite (départ 9h15)
• Courses enfants : 800m et 2000m (départ 10h15)
• 10km et 5 km populaire (départ 11h)

Je suis arrivé sur place avec pas mal d'avance car il fallait que je retire mon dossard avant le début de la course. Le package inclut aussi un tee-shirt cadeau qui, une fois de plus, ne me va pas. C'est pas comme ci je comptais dessus en même temps. Aussitôt récupérés, je me poste au niveau du ravito, à mi course, pour voir passer les 'élites'. J'arrive juste au moment où les premiers passent et croyez moi, c'est impressionnant. Je cherche deux coureurs en particulier : Bruno, un collègue de bureau, et Nicolas, un pote de twitter (@NicolasLuchez). J'ai pas vu le premier mais j'ai pu filmer et encourager le second. Ensuite, j'attache mon dossard, je laisse mon sac à la consigne et j'attends à l'arrivée pour les encourager une nouvelle fois dans l'ultime effort.

Bruno

Nico      

Je vais ensuite faire un tour du coté du départ de la course des enfants. Je me dis que peut-être mon Timothée prendra le départ l'année prochaine.

Je pars à la recherche des copains twittos que je sais présents. Je ne tarde pas à repérer Emir (@emir909) et sa chérie Carole, couple qui forme les célèbres @lapinsrunners. Ca me fait vraiment très plaisir de les rencontrer et de discuter avec eux car ça fait pas mal de temps que je suis leurs aventures. Ils enchaînent les courses (souvent de très longues distances) de manière incroyable. Nous rejoignons ensuite une autre personne que j'admire beaucoup : Eugénie (@eugniele) une maman runneuse qui, elle aussi, enchaîne les courses (10Km, Semi et Marathons). Nous nous sommes déjà souvent croisés lors de courses mais c'est la première fois que je la voyais avec sa tribu : son mari et ses 3 fils, tous runners. Ne manquait que sa fille. Après une sympathique photo de groupe, nous nous souhaitons 'bonne course' et nous nous quittons pour rejoindre la ligne de départ.

 Emir, Eugénie, Carole et moi 



Après quelques étirements de mon tendon d'achille et un brève échauffement en musique, le départ est donné. Je décide de faire la course tranquillement car je crains que la douleur à mon tendon ne se réveille. Je cours derrière le meneur d'allure 1h (pour les néophytes, c'est un gars qui se trimballe un drapeau sur lequel est inscrit le temps qu'il va mettre pour faire la course) mais je sens très vite que ça va aller et que cette allure ne me convient pas. Après 1500m, je décide d'accélérer et de me mettre à 5'30"/km (soit environ 11km/h). Et tout roule. Je me sens bien, mon souffle est bon et je ne ressens aucune douleur. J'aime bien cette course malgré le peu de spectateurs car son tracé est roulant. Je tiens mon allure toute la course et arrivant vers la fin, j'encourage ceux qui marchent. Je passe la ligne et je suis assez content de ma course. Je restais sur un échec sur cette distance à la Noctambules 2014 où j'avais bouclé les 10 km en plus d'1h. 

Photo finish

Après la ligne franchie, je récupère ma jolie médaille de finisher et mes affaires à la consigne. Je ne traîne pas car il est déjà plus de midi et ma femme chérie m'attend pour manger des lasagnes chèvre/épinard qu'elle m'a concoctées.

Je suis content 

Voilà pour ce petit compte rendu de course. J'espère, par ces écrits, vous donner un peu envie de vivre ces moments. Prochaine course : Le fitbitsemideparis.

Je vous partage la vidéo qu'Emir a faite durant la course.

Voici le compte rendu, agrémenté de quelques photos, de mon premier et seul marathon couru jusqu’à maintenant : le Marathon de Paris 2014. Cela reste pour moi l’un de mes plus grands souvenirs running (le meilleur étant ma 1^ère course : les 20Km de Paris 2012). J'ai eu beaucoup d'émotions à le relire et il me tarde de recourir cette distance. RDV le 20 mars !!

Après une préparation de 37 séances pendant 13 semaines, au cours de laquelle j’aurai couru 490km et perdu 8 Kg, me voilà prêt pour mon premier marathon. Ma préparation a été élaborée par Eric du blog @VotreMarathon et je ne l’en remercierai jamais assez.

J-3 / J-2 / J-1

Ma dernière sortie avant le jour J est un cross de 5.6km sur la base aérienne de Villacoublay. Je me sens vraiment bien. J’ai du feu dans les jambes. Bien que j’essaye de manger des pates au moins une fois par jour depuis lundi c’est aujourd’hui que je commence ma préparation énergétique grâce à mon pack Overstims, j’ai 1,5l de malto à boire chaque jour. La veille, je prépare ma tenue avec attention, je me fais 10 fois la check-list pour ne rien oublier. J'embellis mon tee-shirt au bénéfice de @VotreMarathon qui l'a bien mérité.

Jour J

Après une mauvaise nuit (Timot’ qui pleure, téléphone qui sonne, un peu de stress/impatience), je me sens tout de même d’attaque. Je m’emballe mon GatoSport au chocolat (ce n’est pas mauvais mais ce n’est pas l’extase non plus) et je file au centre de la Pépinière où j’ai RDV pour la photo pour le « Col Bleu » (magazine de la Marine Nationale) ; un moindre mal vu que c’est la Marine qui m’a payé mon dossard. On est censé courir avec un maillot ‘marinière Marine Nationale’ qui, comme d’habitude, est trop petit pour mon gabarit. Je ne comptais pas courir avec de toutes manières. Ensuite, on prend le bus en direction des Champs Elysées.

Je retrouve sans mal mon compère Francis. Ce gars est un gros taré qui a décidé de courir le marathon vendredi midi après sa pizza. Il n’a aucune préparation et il s’est fait mal à la cheville au cross du J-3. Il sait qu’il va galérer mais il est là, content. Je retrouve aussi les twittos de la sphère running et de la #TeamVotreMarathon : @amalicet, @ti_tom, @koxinell, @Marv_NYC51, @Djodei. C’est toujours sympa d’échanger de vives voix. On se souhaite tous bonne chance et nous rejoignons nos sas respectifs.

Après une grosse attente où l’on alternera légers étirements et pauses pipi, l’heure de notre départ arrive, on est pressé d’en découdre.

Départ > 20^ème km

Le départ est donné, on se règle sur mon plan de course qui est de faire les 3 premiers km à 6mn30/km puis de se mettre à 6mn20/km. Je suis étonné de voir des coureurs marcher dès le 2^ème km. On rattrape le meneur d’allure  4h30 avant le ravitaillement des 5km et on reste dans son sillage. Les rues sont pleines de spectateurs et leurs encouragements nous portent. Il est amusant aussi de lire les nombreuses pancartes du genre ‘cours comme si tu avais volé quelque chose’ ou ‘Vas y ma pupuce !’. A 200m du premier ravito, je prends mon gel. Arrivé sur place, c’est la bousculade, il y a énormément de monde, il faut attendre son tour pour avoir sa bouteille d’eau. Ça repart tranquillement, mais le meneur d’allure accélère la cadence pour combler le retard que l’on vient de prendre. Il se passe exactement les mêmes choses au ravitaillement des 10 km, des 15 km et des 20 km. Mais tout roule, il fait beau, l’ambiance est bonne. Par contre, il fait de plus en plus chaud et j’ai de plus en plus vite soif. Je me rends compte qu’une bouteille ce n’est pas assez.

20ème km > 25ème km

Les premières douleurs arrivent. J’ai des petites pointes derrière les mollets mais rien de très graves. J’arrive à ma première spectatrice, ma tante Suzanne, qui m’attend devant sa porte, rue de Charenton. Mais si je me sens toujours bien, ça fait plaisir de voir un visage familier. Au ravitaillement du Semi, on perd beaucoup de temps et on se fait lâcher par le meneur d’allure mais il n’est pas loin. Je retrouve Anne-Laure et mon Timot’, ma femme et mon fils, au 23^ème km, au début des quais de Seine, et ça me rebooste. La première partie des quais de Seine se passe bien, on a toujours le meneur d’allure en visuel. Je m’aperçois que ma montre m’indique 23.05km comme il y a quelques minutes. Oui elle s’est arrêtée. J’attends le 25^ème km pour la relancer mais je ne sais pas combien de temps il me manquera au final.

25ème km > 35ème km

Là je suis dans le dur, j’ai une pointe derrière la cuisse droite qui menace de se transformer en crampe. Je réduis donc l’allure. Je ne veux pas faire le débile et préfère rester à l’écoute de mes jambes sous peine de payer le prix fort plus tard. On passe par le long tunnel transformé en boite de nuit géante. Je trouve ça cool mais j’ai un peu peur de me faire mal à une cheville car on ne voit pas où l’on met ses pieds. Je choisis de faire les remontées des souterrains en marchant car ça me lance de plus en plus fort. Je ne suis pas très bien, j’ai mal aux jambes et j’ai un point de coté. Je réduis donc mon allure à environ 7mn/km et dis à Francis que je n’irai pas plus vite, que je veux gérer pour finir  et qu’il peut partir devant s’il le souhaite. Il me distancera à la montée de souterrain suivante. Au ravito des 30 km, je prends mon temps, je bois 2 bouteilles d’eau et en prends une 3^ème pour la route et mange un peu (en plus de mon gel). Je marche un peu, puis repart tranquillement à mon rythme, je sens la fatigue dans les jambes mais je me sens de continuer. Fatigué mais motivé. Il y a toujours autant de monde et je tape dans les mains d’enfants, ça les amuse. Commence la fameuse montée du Molitor. Un spectateur fait rire tout le monde en gueulant : ‘Allez le plus dur est passé’. Effectivement cette montée fait des ravages, énormément de personnes marchent. Moi je continue à mon allure, tranquillement et sûrement. Quand on a fait le Marseille-Cassis, aucune montée ne fait peur. Je me dis que Francis va finir avant moi et que c’est hallucinant vu sa non-préparation. Je rejoins au 33^ème km, 2 collègues de travail, Antoine et Laura, venus nous encourager et qui nous attendent depuis plus de 2h. Ca fait du bien de parler un peu. Je leur dis, sûr de moi, que je vais finir. Je ne m’étais pas encore trop poser la question mais là, j’en suis sûr. Je vais finir. Ils me disent que Francis est juste devant moi et il marche. Il s’est donc pris le redouté mur. On le rattrape assez vite et on fait quelques photos. Et on reprend notre chemin.

35ème km > 42ème km

Après le ravito des 35 km, arrive une montée qui sera fatale pour Francis. Je l’abandonne en lui disant qu’on va le faire et que je l’attends à l’arrivée. Il y a de plus en plus de monde sur la route dont un bon tiers qui marchent. J’entends une femme dire ‘allez viens on marche et on ne le dira à personne’, ça me fait bien rire. C’est vrai qu’il y a très peu de spectateurs sur cette portion. Le meneur d’allure des 5h me double, je trouve ça bizarre en regardant ma montre mais bon, ce n’est pas grave. Il y a pas mal d’abandons, je me sens triste pour eux et je me dis qu’ils doivent être vraiment au fond du trou car moi, même si je ne suis pas au mieux à ce moment de la course, il faudrait me couper les deux jambes pour m’empêcher de finir. J’essaye de ne pas trop à penser à mes jambes qui me font de plus en plus mal alors je laisse mon esprit s’évader (ce que je sais le mieux faire dans la vie) et pense déjà à mon prochain marathon : ce sera le Nice Cannes 2015 (ou pas). Après le ravito des 40km, je vois le ravito Haribo, il existe donc bien !! Je prends 3 bonbons mais je suis incapable de mâcher le 1^er, je les jette à contre cœur. Je rattrape le meneur d’allure des 5h arrêté sur le bord de la route, il nous encourage en nous disant qu’on peut encore faire moins de 5h. Ah bon !? d’accord ! on verra !

Les 195 derniers mètres

C’est juste après le rond-point de la Porte Dauphine qu’on arrive sur l’avenue Foch, la dernière ligne droite, moins de 200m à parcourir. Quand je vois l’arche d’arrivée, je suis submergé par l’émotion. Je me mets comme prévu la BO de Rocky et, là, les larmes sont incontrôlables. Je n’arrive pas à réaliser que je l’ai fait, j’ai couru un marathon. Je passe devant les photographes les 2 bras en l’air et je franchis enfin la ligne. Je n’ai aucune idée de mon temps et je m’en fous. Je m’appuie sur une rambarde et éclate en sanglots à coté d’un Colombien qui pleure lui aussi. Beaucoup de gens pleurent à l’arrivée, c’est incontrôlable ; je pense qu’il n’y a que les Marathoniens qui peuvent comprendre. Je réalise une chose : je suis MARATHONIEN. Je retrouve @Marv_NYC51 qui, lui aussi, est si heureux d’avoir fini. On récupère nos tee-shirts de Finisher, je suis dégouté car il est trop petit pour moi et nos superbes médailles. On rejoint un peu plus loin @nixul50, le barefooter, tout le monde est heureux.

Mon temps au final est de 4h56’46 et celui de Francis de 5h10’04. Mon objectif était de 4h30 mais c’est tellement anecdotique comparé au fait d’avoir terminé. Ce sera l’objectif du prochain. Je suis MARATHONIEN (oui je sais je l’ai déjà dit mais ça me fait plaisir de le dire une nouvelle fois).

Bon, il est évident que mon objectif principal, et sujet de ce blog, soit ma perte de poids. Mais ce n'est pas le sujet de billet, ce que je voulais évoquer ici sont mes objectifs de temps de course. Et mes objectifs sont simples : battre mes RP (Records Personnels) sur toutes les distances.

Mon record sur 10km est de 53'21'' (Foulées de Vincennes 2014). Et bien que mon premier 10km de l'année soit celui des Foulées de Vincennes, j'essaierai de le battre lors du 10km L’Equipe qui se déroulera en juin.

Mon record sur 20km est de 2h02'03'' (20km de Paris 2013) et je veux à tout prix passer sous la barre des 2h cette année. Cela se fera, j'espère, lors des 20Km de Paris en octobre.

Mon record sur Semi-Marathon est de 2h08'52'' (Semi-Marathon de Paris 2014) et je suis confiant pour le battre lors de cette même course le 6 mars.

Enfin, mon record sur Marathon est de 4h56'46'' (Marathon de Paris 2014) et j'aurais 2 essais pour se faire : le RunInMarseille en mars et le Marathon des Alpes-Maritimes Nice-Cannes en novembre.

Mais tout ça n'arrivera pas tout seul, il va falloir s'entraîner, courir des centaines de kilomètres et souvent serrer les dents... Mais on sait que ça vaut le coup...

Voici la liste (peut être non exhaustive) des courses que je souhaite faire cette année :

08/02 : Foulées de Vincennes
06/03 : Semi-marathon de Paris 
20/03 : Marathon de Marseille
29/05 : Paris St Germain La course 
??/06 : 10km L'Equipe
25/09 : Paris Versailles
??/10 : 20km de Paris
13/11 : Marathon Nice-Cannes
??/12 : Corrida de Noël Issy les Moulineaux

J'espère que je croiserai d'entre vous à ces occasions.

Voici la totalité des courses que j'ai faites de 2012 à 2015

2012

2012-10-14 - 20Km de Paris

2013

2013-03-03 - Semi Marathon de Paris

2013-06-23 - 10Km l'Equipe

2013-06-30 - Go Sport Running Tour Château de Versailles

2013-09-21 - The Mud Day

2013-09-29 - Paris - Versailles

2013-10-13 - 20Km de Paris

2013-10-27 - Marseille-Cassis

2013-11-11 - Les Bacchantes

2014

2014-02-02 - Les Foulées de Vincennes

2014-03-02 - Semi Marathon de Paris

2014-04-06 - Marathon de Paris

2014-05-18 - Paris St Germain La course

2014-06-15 - 10Km l'Equipe

2014-07-13 - Course de la mère Denis

2014-09-20 - La Noctambule

2014-10-12 - 20Km de Paris

2015

2015-10-11 - 20Km de Paris